Mon bien malin fournisseur d’images satellite a choisi le meilleur moment pour me rappeler que j’avais des impayés que je devais lui régler. Il a attendu le jour de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football pour me suspendre ses services. En attendant de régler cette situation, j’ai dû accepter le fait de ne voir aucune image des premiers matchs cette CAN. C’est ainsi que le mardi 20 janvier 2015, au lieu de me retrouver devant le petit écran, j’ai dû me contenter d’un écran bien plus petit : celui de mon téléphone. Le dépit s’est vite transformé en un exceptionnel moment de football. Je vivais le match à travers la twittosphère camerounaise. Et j’avoue que la télé ne m’a pas manqué.
J’ai toujours voulu faire un article sur ce qu’on appelle le #Twitter237 (237 étant l’indicatif téléphonique du Cameroun) qui est assez particulier et en fin de compte à l’image des Camerounais : grande gueule, moqueur, fan de l’autodérision, attachant. Et pour ça, rien de mieux que de se retrouver devant sa timeline un soir de match de nos chers Lions indomptables. L’humour est très camerounais et les personnes qui n’ont pas encore vécu dans notre cher beau pays auront des difficultés à saisir le sens de certaines déclarations. Mais elles en valent toutes la peine.
Voici mon Mali – Cameroun, tout en rires et en captures d’écran. Pardon pour les fautes, mais en moments d’émotions intenses, on ne contrôle pas toujours tout.
1. Désertion…
3. Pelouse imprégnée de chanvre indien
4. Version Stromae
5. Surtout garder son calme
6.Tacle en dessous de la ceinture
7. On n’en peut déjà plus des commentaires
8. La FIFA, il faut aussi un temps mort au foot, absolument!
9. Twitter: un champ d’expérimentation
10. Beaucoup de Maliens tiennent des boutiques au Cameroun
11. Sans commentaire
12. Match sous haute tension
13. La comparaison qui tue
14. Fabrice Ondoa, président
15. A un moment, on se rend compte que la TV ne sert plus à rien
16. Fin de la première mi-temps
17. …18. L’explication de la boucherie qui va suivre
19. Encore une histoire de boutiquier malien20. Gabarit hors norme des joueurs maliens
21. Le coach doit sévir pendant la pause. On connait les fautifs
22. Les SMS gagnants
23. Bouffées de chaleur, sortilèges et optimisme
24. La diversité n’a pas que des avantages
25. Le coeur…
26. Mais faites quelque chose, bon sang!
27. Cesse d’être aveugle, cher avant-centre
28. Twitter est devenu un grand bar
29. Pendant ce temps, certains n’avaient pas d’électricité
30. Moment tactique et constat qui fait froid dans le dos
32. Cameroun et Côte d’Ivoire : même pipe, même tabac
33. Eto’o, reviens s’il te plaît
34. Les premiers abandons sont enregistrés…
35. Paroles à double sens, pleines d’équivoque
36. Cherchez l’intrus
37. C’était mieux avant
38. Certains sont toujours dans l’obscurité…
39. Continue à garder ton calme (Cf plus haut)
40. Football version Street Fighter 2
41. Certains ne finiront pas le match
42. Il faut savoir pourquoi nous sommes là
43. Décidément, c’était mieux avant
44. L’électricité est revenue…
45. … mais on doit éteindre les lumières du stade, ça pourrait servir
46. Changement de nationalité
47. Sauvetage spectaculaire du gardien de buts
49. Le Mali ouvre le score
50. Tacle irrégulier
51. Il n’y aura pas d’aigle au menu. Un petit changement s’impose
52. Lions rime avec déception (elle est bien bonne celle-là, non?)
53. Pour éviter les maux de coeur, une seule solution…
54. #BringBackEtoo
55. Pas moins de 22 millions de coachs
56. Egalisation du Cameroun
58. Buteur Oyongo, pour Dorette, c’est quand tu veux
59. Le foot, c’est pas que les pieds apparemment
60. Mea culpa
61. Tremblements involontaires
62. But refusé au Mali
63. Tout est dit
64. Fin de la rencontre. Un but partout
65. Paroles de connaisseur
66. En mode groupie
67. Bon bah, maintenant on peut passer à autre chose non?
J’ai recensé ici 97 tweets et la curiosité est que 61 % de ceux-ci ont été postés par des femmes. Les hommes doivent revendiquer l’égalité des sexes. Et en plus elles n’ont pas leur langue dans la poche.
NB : Ceux qui gagneront des followers grâce à cet article, ne me remerciez pas. Quant à ceux qui enrageront de voir leur(s) chef(s) d’œuvre ici, je ne vous dirai pas merci.
Par René Jackson et #Twitter237
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